Porte de l'estuaire, frontière entre fleuve et océan, la commune d'Arzal recèle de grandes richesses tant patrimoniales que naturelles. Son port et le barrage, le village de Lantiern et ses chemins de randonnée sont les choses à ne pas manquer sur cette commune
Lieu de passage entre notre territoire et la presqu'île guérandaise, lieu d'entrée vers le fleuve et de sortie vers la mer, le barrage (500m de long) est un point de convergences de la région. C'est le plus long barrage d'estuaire d'Europe. Plusieurs fois par jour, son écluse s'ouvre pour permettre le passage des navires et c'est un spectacle auquel de nombreuses personnes assistent chaque fois. L'aménagement du plan d'eau avec la construction du barrage a également permis le développement de la navigation de plaisance et le port d’Arzal-Camoël compte aujourd’hui plus de 1 100 places à flot, le tout pour chouchouter votre voilier ou catamaran.
Plusieurs solutions s'offrent à vous pour découvrir la Vilaine. Avec les bras pour commencer : des écoles de voile et de canoë-kayak vous permettent en effet de découvrir le fleuve "au ras de l'eau", que vous soyez en couple ou bien même en famille. Un bon moyen de découvrir les versants de Vilaine à votre rythme et surtout avec peu d'efforts car depuis la construction du barrage, on ne ressent plus sur le fleuve les effets de la marée !
La location de bateaux est un des meilleurs moyens de visiter la région tout en passant un agréable moment à naviguer entre fleuve et mer. Arzal se distingue également par la présence de plusieurs moulins très bien conservés. A proximité de Lantiern, vous pouvez apercevoir le Moulin de Séréac (site privé) classé aux Monuments Historiques. D'autres moulins dominent les coteaux de Vilaine alors il ne reste plus qu'à les découvrir !
Au cœur d’un village traditionnel aux remarquables maisons de notables bâties aux XVI-XVIIe siècles, s’élève la chapelle de Lantiern. Ce sont les Templiers qui y ont fondé une aumônerie mentionnée dès 1182. L’édifice a évolué au cours des siècles mais conserve encore la sobriété propre à l’architecture templière et l’empreinte des siècles passés.